Les premiers pas, c’est toujours un peu flou. À la crèche ils considèrent qu’à partir du moment où on se lâche on marche. Moi ça fait longtemps que je me lâche… Pour me remettre à quatre pattes. Mais depuis une petite semaine je parviens à faire quelques vrais pas pour aller d’un point A à un point B (ou A,5). Démonstration :
Et bien voilà ça y est j’ai un an. Fini le lait en poudre à moi la varappe qui consiste à se déplacer debout en s’accrochant à tout ce qui tient (plus ou moins bien) debout : mur, meuble, chaise, tiroir, jambe…
Je dis « papa » et « maman », je sais montrer du doigt, souffler (mais pas assez pour des bougies) et même me moucher. Je suis un peu têtue, cascadeuse et je sais très bien me faire comprendre. Et quand je touche la télé et que je me fais enguirlander je dégaine le plus beau de mes sourires. C’est mon côté chipie.
Côté marche, je trouve qu’à 4 pattes c’est beaucoup plus stable pour l’instant, et comme je parviens à aller à peu près où je veux, je ne suis pas très pressée. Regardez moi sur un toboggan !
Alors voilà un des premiers piliers de mon éducation, c’est fait, tout comme Lucas me voici membre de la famille des chrétiens. Au départ on voulait organiser mon baptême au printemps mais il y a eu beaucoup de chose en même temps alors on a reporté ça à septembre pour au final tomber d’accord sur la date du 18 octobre, entre le marathon de papa, la compet’ de bowling de papy, le semi-marathon de mon parrain…. Merci les sportifs !
Maman tenait absolument faire cela avant mes 18 mois pour une raison des plus irréfutables et des plus légitimes qu’il soit… Que je puisse porter la robe blanche que mamie (de la même couleur) m’a tricoté ! Elle est tellement jolie qu’il était impensable de porter autre chose ce jour là. Elle a beau être à manche courte on peut toujours mettre un body blanc dessous… Pis c’était décidé comme ça on ne discute pas ! Je suis une fille j’ai bien droit à quelques exigences vestimentaires. D’ailleurs la seconde aura été que mamie me fasse pour l’occas’ un petit bandeau assorti à mettre dans les cheveux !
Mais du coup c’est tombé en même temps que mes premiers pas (et donc finalement pas très compatible avec la robe mais bon). Et ça c’était marrant ! Si mes cousins et mon frère ont été sages comme des images à l’église, moi après le premier chant (à la fin duquel j’ai applaudi le prêtre tout de même) j’ai eu des envies de galopade et d’escalade. Maman a donc dû se résoudre à me confier au binôme de choc tata Isa – papy Michel pour des mouvements plus libres ! Je suis revenue pour la douche et là il m’a pas loupé le prêtre. Enfin c’est là toute la symbolique du baptême.
Ma marraine Audrey et mon parrain KP ont assurés comme des chefs. Tata Audrey a livré une bataille sans nom avec la chaîne de la médaille et au final c’est la chaîne qui a gagné quand à tonton KP il ne s’est pas brûlé !
En tout cas, avec mes parents on les remercie d’avoir accepté de m’accompagner dans cette aventure et je suis sûre que je pourrais compter sur eux quand mes parents refuseront de m’acheter un scooter. Et puis oui je sais que c’est un peu tard mais merci à toute la famille d’être venue pour l’occasion et de m’avoir tant gâté. Ce fut une superbe journée pour nous.
Je vous raconte pas la déprime quand papa et maman se sont retrouvé comme deux pommes le dimanche soir ! Oui parce qu’avec Lucas on a poursuivi les festivités par une semaine de vacances chez les papys et mamies ! Youhou !
(Voici les premières photos, il faut qu’on pense à récupérer les photos de papy)
